Les débuts à Chateaurenard


Marius Angel TOMISSI commence sa carriére de boxeur en 1948 au Boxing Club Chateaurenardais



LA PROVENCE quoditien regional


article de "La Provence"

sa compagne

Celle qui l'a toujours soutenu dans les moments difficiles...


Puis à Aix en Provence en 1950 au  Boxing Club Sextius  (sous la direction du professeur BAUMAS), sa complicité avec son camarade d'entrainement Valère BENEDETTO



Plus de 200 combats amateur !

réunion à Oran 10 octobre 1959 . Combat professionnel
VALERE BENEDETTO A DONNE UNE LECON A SAUVEUR CHIOCCA

Herbillon est certainement, avec Halimi, le boxeur qui, en France, répond le mieux à la définition de "puncheur" (pugiliste capable de gagner un match d'un coup de poing). Mais sa fragilité bien connue - on ne peut tout avoir - limitait au départ ses chances devant l'agressif et solide Valère Benedetto, le champion de France des welters qui, au Palais des Sports, défendait son titre devant le "matraqueur" rémois.
Usant d'une prudence que d'aucuns qualifiaient d'excessive, mais qui, en vérité, s'imposait, dans la première partie de ce championnat, Benedetto fut réveillé de sa torpeur au septième round par une droite qui l'incita à mettre un genou à terre pour neuf secondes. L'Aixois, toutefois, gardait l'œil clair et cette alerte lui fut salutaire. Débarrassé de tout complexe, il attaqua franchement au huitième round et ce qui devait arriver arriva. Touché de plein fouet, Herbillon alla au tapis une fois, deux fois, terminant le round groggy. L'inévitable allait se produire à la fin du neuvième round. Herbillon n'avait plus de jambes, plus de souffle, plus de cœur, lorsqu'il s'écroula dans les cordes et, épuisé, leva le bras trois secondes avant la fin de cette neuvième reprise. Benedetto gardait brillamment sa couronne en donnant une leçon de tactique à Sauveur Chiocca, spectateur attentif. Chiocca qui, on s'en souvient, fut déclaré battu en demi-finale par Herbillon pour n'avoir pas tenté sa chance assez tôt.

(source : Jean Dumas Miroir Sprint n° 507 du 27 Février 1956)

Septieme round











Herbillon a durement touché l'aixois; et tente de poursuivre son avantage. Mais Benedetto, encore lucide esquive.

Huitiéme round









Cette fois , Herbillon s'est fait durement contrer. Il tombe une première fois. Il se relèvera au compte de huit.
Mais la fin du martyr approche. Au round suivant, il abandonnera la lutte.


Neuvième round


Herbillon, malmené, frappé sous tous les angles par le champion de france, tombe encore. Benedetto regagne son coin.

Benedetto conserve son titre

Contre les pronostics, l'Aixois Valère Benedetto a su éviter le punch de son adversaire et contre attaquer. Il conserve son titre, il est heureux....

Davey MOORE

Davey Moore



Le 23 mars 1963, mourait à l'âge de 30 ans Davey Moore. Deux jours auparavant sur un ring à Los Angeles, au Xème round, sa nuque avait heurté la corde la plus basse du ring. Le drame de ce champion du monde donnera la fameuse chanson de Bob Dylan : "Who Killed Davey Moore". Phil Ochs chantera aussi "Davey Moore" mais sa chanson a un caractère nettement moins sarcastique que celle de Dylan.
source : Cupertino culture générale (blog)





La chanson de Bob Dylan "Qui a tué Davey Moore"

 source : Bob Dylan.com

Who Killed Davey Moore?

Who killed Davey Moore,
Why an' what's the reason for?
"Not I," says the referee,
"Don't point your finger at me.
I could've stopped it in the eighth
An' maybe kept him from his fate,
But the crowd would've booed, I'm sure,
At not gettin' their money's worth.
It's too bad he had to go,
But there was a pressure on me too, you know.
It wasn't me that made him fall.
No, you can't blame me at all."
Who killed Davey Moore,
Why an' what's the reason for?
"Not us," says the angry crowd,
Whose screams filled the arena loud.
"It's too bad he died that night
But we just like to see a fight.
We didn't mean for him t' meet his death,
We just meant to see some sweat,
There ain't nothing wrong in that.
It wasn't us that made him fall.
No, you can't blame us at all."
Who killed Davey Moore,
Why an' what's the reason for?
"Not me," says his manager,
Puffing on a big cigar.
"It's hard to say, it's hard to tell,
I always thought that he was well.
It's too bad for his wife an' kids he's dead,
But if he was sick, he should've said.
It wasn't me that made him fall.
No, you can't blame me at all."
Who killed Davey Moore,
Why an' what's the reason for?
"Not me," says the gambling man,
With his ticket stub still in his hand.
"It wasn't me that knocked him down,
My hands never touched him none.
I didn't commit no ugly sin,
Anyway, I put money on him to win.
It wasn't me that made him fall.
No, you can't blame me at all."
Who killed Davey Moore,
Why an' what's the reason for?
"Not me," says the boxing writer,
Pounding print on his old typewriter,
Sayin', "Boxing ain't to blame,
There's just as much danger in a football game."
Sayin', "Fist fighting is here to stay,
It's just the old American way.
It wasn't me that made him fall.
No, you can't blame me at all."
Who killed Davey Moore,
Why an' what's the reason for?
"Not me," says the man whose fists
Laid him low in a cloud of mist,
Who came here from Cuba's door
Where boxing ain't allowed no more.
"I hit him, yes, it's true,
But that's what I am paid to do.
Don't say 'murder,' don't say 'kill.'
It was destiny, it was God's will."
Who killed Davey Moore,
Why an' what's the reason for?
Copyright ©1964; renewed 1992 Special Rider Music

LAMPERTI une classe au-dessus

Publié le 17/01/2007 N°1784 Le Point
Marseille Années 60 - Sports
Boxe
Lamperti, une classe au-dessus
Depuis longtemps, Marseille aime la boxe. Les salles de la ville ont toujours été un vivier à champions. Comme Ray Grassi, éphémère champion de France, mort en 1953 à la suite des coups reçus lors de son dernier combat, malgré une opération au cerveau. Ainsi des frères Honoré et Hilaire Pratesi, au destin également tragique. Le premier encaisse tellement de coups lors d'un combat qu'il en meurt. Le second est gravement accidenté au lendemain d'un Championnat de France victorieux. Il restera paralysé dix ans, avant de mourir. Autre champion de l'époque, Raymond Giraudon. Poulain de Jean Molina, ce terrible boxeur est le sosie d'Anthony Quinn.
Mais le véritable crack du moment, c'est Gracieux Lamperti. Tout le monde l'appelle Jojo. Lamperti, c'est l'histoire du Petit Chose devenu une vedette grâce à sa force pure. Un frappeur comme on en voit un par génération. A Marseille, en mars 1960, le Corse conserve sa ceinture européenne des poids plume, au palais des sports, contre l'Espagnol Manolo Garcia. Sept mois plus tôt, Lamperti est devenu champion d'Europe à San Remo, en battant l'Italien Caprari. « C'est le plus grand boxeur que Marseille ait connu », s'emballe Jean Molina. Les deux hommes ont fait leurs gammes ensemble, chez les amateurs. Dans la salle du Ring provençal, rue Longue-des-Capucins. Mais ce « type formidablement doué », qui électrise le public, n'est pas un modèle de rigueur. Lamperti déteste s'entraîner. « C'était la star des stars, reprend Molina. Il était beau garçon, connaissait tout le monde. Il était extravagant et aimait se battre. » Lamperti court les filles. Plus jeune, avec son ami Molina, il aimait traîner dans les foires. Ensemble, les deux jeunes gens y défiaient d'anciens boxeurs gagnant leur vie en affrontant le public. Avant de partir, insouciants et le coeur léger, danser en ville tout le reste de l'après-midi avec les 10 francs reçus pour leur victoire. L'été, quand Lamperti rentre à Calacuccia, son village situé dans la région montagneuse du Niolo, c'est en vedette qu'il débarque : au volant de magnifiques voitures américaines et au bras de superbes poupées. Gracieux a le vent en poupe et croque la vie. Mais l'enfant de la Plaine n'ira pas au bout de ses rêves, en partie à cause d'un encadrement pas suffisamment aguerri - Henri Barba, son manager, n'a pas de grand promoteur à ses côtés, capable de miser sur la carrière de son champion. Ce qui n'empêche pas ce farceur de Lamperti de s'offrir le luxe d'envoyer Davey Moore, le champion du monde, sur les fesses. En 1961, il affronte le Noir américain, tenant du titre, à Paris, au palais des sports. Le combat correspond à une demi-finale mondiale - le titre n'est pas en jeu. Au 4e round, Lamperti envoie Moore à terre. Curieusement, il le relève. Et finit par perdre aux points. De justesse.
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Gracieux Lamperti : le plume s'envole


source LIBERATION.fr Sports 22/11/2002

BOXE. La boxe marseillaise est un peu orpheline. Le bien nommé Gracieux Lamperti, 70 ans, est mort lundi, a-t-on appris hier auprès de ses proches. Champion de France, puis d'Europe des poids plume de 1959 à 1962, Lamperti contribua largement à faire de Marseille l'une des grandes places de la boxe européenne dans les années 1950 et 1960. Après sa fin de carrière, Gracieux Lamperti avait ouvert un bar où les combats phocéens se refaisaient à l'infini.